- La Direction de la Sécurité publique – DSP
Elle est chargée essentiellement de la protection des personnes et des biens, du maintien de l’ordre public, de la constatation des infractions aux lois pénales, de l’assistance aux autorités administratives et diplomatiques et de la gestion de la mobilité urbaine, entre autres missions ; tous les commissariats et services de sécurité publique, à travers tout le territoire national lui sont rattachés.
En réalité, la criminalité a baissé de 35% entre 2015 et 2017 en raison des opérations de sécurisation organisées, tout au moins hebdomadairement sur l’ensemble du territoire national, et particulièrement à Dakar notamment à Guédiawaye, Parcelles assainies et Grand Yoff.
Par ailleurs, sur les 8.409 individus déférés au parquet en 2017, seuls 291 sont dans un cas de délinquance pathologique ou d’exclusion soit 3,46%. Seules 5 armes à feu, 108 armes blanches et 15 coupe-coupes ont été saisies
Les différentes arrestations ont permis de démanteler 79 bandes d’individus dangereux et de sérier 193 malfaiteurs notables dont :
58 individus spécialisés dans les vols à main armée avec violence,
40 pour cambriolages,
19 pour homicide,
76 pour associations de malfaiteurs.
Par ailleurs, 157 personnes ont été interpellées pour atteinte aux mœurs.
En 2017, pour diverses infractions, 33 419 individus ont été interpellés par ses services, dont 302 étrangers, 8459 d’entre eux ont été déférés au parquet dont 292 étrangers. Ce chiffre est en baisse par rapport à l’année 2016 qui a compté 49 951 dont 387 étrangers avec 11 061 déférés dont 349 étrangers.
Nationalités des interpellés étrangers par les services de la DSP :
Les Guinéens de Conakry majoritairement arrêtés pour trafic, détention ou usage de chanvre indien, abus de confiance ou vol, sont les plus nombreux suivis des Nigérians et Maliens. Les Chinois commencent à être très présents dans les milieux criminels pour trafic de personnes, proxénétisme, infraction sur le séjour des étrangers ; ils sont devant les Ivoiriens et les Gambiens.
En outre, depuis 2014, pour faire face à la menace djihadiste venue du nord Mali, l’opération « KARANGUÉ2 », qui consiste en des patrouilles quotidiennes à moto ou à pied, a été institué et a donné des résultats probants. L’opération « SENTINELLE », qui se manifeste par une visibilité plus évidente des forces de police, partout sur le territoire national a été très dissuasive et a anticipé sur toute volonté de nuire des criminels.
La présence de la Police nationale par quadrillage complet de toute la région de Dakar est une réalité. La Police a été présente dans les coins « les plus chauds » de la région de Dakar : Grand-Yoff, Parcelles assainies, Guédiawaye, Pikine, Nietty Mbar, Marché Syndicat Yeumbeul, Keur Massar, Rufisque, Malika, Thiaroye, Diamaguene, Khar Yalla, Yarakh, Stade de Thiaroye, Guédiawaye, Rond-point Serigne Assane, Marché « Bou bess », le pont Sénégal 92 est le repère des enfants SDF, quartier imbécile, marché Ndiarème, rond-point colobane, marché Syndicat, Gare des beaux maraichers, cimetière Saint Lazar, enceinte de l’aéroport, l’arrêt Bountou Pikine, marché central de poisson, Technopole, Seras et les filaos de Hamo . Le marché de Colobane est connu depuis longtemps comme le réceptacle des objets volés, Niary tally, Rond-point jet d’eau, Technopole, Texaco Pikine, rond-point talli boumak, Diamagueune sicap mbao, Foirail garage Keur Mbaye Fall, Yeumbeul, Route de Boune, Tivaouane peul, Rond-point keur massar, Mbeubeuss, Arafat Rufisque et Plage Bata de Bargny, entre autres lieux de prédilection des délinquants.
Au titre de l’opération FRONTEX, aucune arrestation n’a été opérée témoignant ainsi de la baisse de l’immigration clandestine.
Ces actions permanentes sur le terrain ont permis de réduire considérablement l’insécurité sur le plan national, comme le montre le graphique ci-dessous :
L’insécurité n’a pas augmenté au Sénégal.
La criminalité, au regard de tout ce qui précède, connais une baisse de 33,09% pour les nationaux et 20,155% pour les étrangers.
La synergie entre les services opérationnels a permis d’organiser, sous la houlette de la Direction de la Sécurité publique, des opérations de sécurisation sur l’ensemble du territoire national, notamment, dans les zones criminogènes, avec l’organisation de contrôles routiers et de fouilles systématiques des véhicules suspects.
Par ailleurs, dans sa politique de sécurisation permanente, la Police, par ses opérations « KARANGUÉ2 » et « SENTINELLE », visibles dans les grandes artères des capitales régionales et particulièrement à Dakar, a mis la peur dans le camp des criminels et a considérablement baissé le sentiment d’insécurité.
Pour mieux être édifiée sur l’état de la criminalité dans la région de Dakar, la DGPN a commis un cabinet pour établir la cartographie de la délinquance dans la région de Dakar, ses fondements, son évolution et pour mieux appréhender le phénomène aux fins d’améliorer les perspectives de réponses et d’endiguement. Ce document est disponible depuis le mois d’octobre 2017.
La prise en charge efficace et efficiente du phénomène criminel a maintenu le taux de prévalence moyen de la criminalité, dans les pourcentages les plus bas en Afrique de l’Ouest ; 42 victimes pour 1000 habitants, selon les enquêtes de terrain du CISP.
Par ailleurs, sur le plan financier, la Police a versé au trésor public les produits de certains services et les contraventions ; ainsi en 2017, 33 077 000 de francs CFA ont été versé au trésor public en valeur de timbres fiscaux, 308 618 955 francs à titre de caution de rapatriement, 914 000 francs pour des sauf-conduits et 241 172 414 pour les amendes forfaitaires.
- Commissariat spécial du tourisme, qui a pour objectif de mener des actions de prévention et de dissuasion à travers des patrouilles dans les zones touristiques, dispose de points fixes dans la capitale Dakar où il y a le plus de concentration de touristes. Ils ont été implantés à la Place de l’Indépendance, à l’embarcadère de Gorée, à la pointe des Almadies et au marché Kermel.
Sur les 143 sites hôteliers contrôlés par cette brigade, 100 ont été orientés vers les services régionaux du tourisme pour se mettre en règle. Dans le but de rassurer d’avantage les touristes, des Assistants à la Sécurité touristique (AST) ont été installés depuis le 30 mai 2017. Les éléments de cette brigade, renforcés par les hommes de divers commissariats procèdent à des patrouilles pédestres et motorisées le long des plages fréquentées par les touristes et les populations.
- La brigade nationale de lutte contre le piratage et la contrefaçon (BNPLC), qui assure la défense de la propriété intellectuelle a mené plusieurs opérations qui ont permis l’interpellation et la conduite au parquet de 18 personnes et la mise en scellé de 22 900 support audiovisuels.
Entre 2016 et 2017 les accidents de la circulation ont connu une baisse de 29,88% pour les dégats matériels, 18,627% pour les dégats corporels et 19 ;767% pour les mortels, en raison du combat permanent contre l’insécurité routière, avec « immobilisation de véhicule et retrait de pièce ».
Il s’agit de la lutte systématique contre la circulation des véhicules irrégulièrement teintés ou sans plaque d’immatriculation et aussi contre les deux-roues qui circulent sans casque de protection.
En effet des actions spécifiques et ponctuelles ont été menées
Dans un contexte où le ratio moyen de policiers par habitant est de 3835, des efforts considérables sont en train d’être faits par les pouvoirs publics, pour renforcer les effectifs, rapprocher d’avantage la Police des populations, par une présence plus accrues à tous les niveaux de la chaine sécuritaire.
- La Direction de la Police de l’Air et des Frontières (DPAF)
Responsable de la lutte contre la migration irrégulière et le banditisme transfrontalier, sa charge s’est d’autant plus accrue que le contexte sécuritaire sous régional et les crises qui sévissent dans notre environnement immédiat sont favorables aux trafics de tous genres et à la criminalité transnationale.
La DPAF est à pied d’œuvre dans l’exercice de ses missions. Ainsi, depuis juillet 2017, poursuivant ses efforts de modernisation des systèmes de contrôle, elle a mis en service le système E-Gates, un modèle performant de contrôle intégré de l’immigration aux aéroports Léopold Sédar Senghor et Cap Skiring. Cette technologie répond à la fois, aux normes de sécurité et au souci de célérité dans le traitement des formalités de police pour les passagers.
Par ailleurs, le partenariat entre l’Etat du Sénégal et SECURIPORT a permis d’étendre ce système de contrôle aux frontières maritimes et terrestres. Diama est déjà fonctionnel. Rosso est en installation et les travaux de Keur Ayib et de Karang sont quasiment terminés.
Il est, en outre, noté l’inauguration des postes frontaliers de Dembankané et de Barkéwy le 24 octobre, celui de Gourel Omar Ly le 25 octobre 2017 et celui de Podor le 26 octobre. Ainsi, 9 nouveaux postes mixtes dotés d’une logistique de pointe sont créés pour faire face à l’insécurité. En ce moment, les secteurs de Matam et de Keur Ayib sont en phase de devenir des commissariats spéciaux. L’érection de Moussala en secteur frontalier et la création des antennes aéroportuaire et portuaire de Kaolack sont initiées ; l’objectif étant de fermer la porte aux terroristes.
Évolution du contrôle
La DPAF s’est, en outre, dotée d’antennes portuaires à Ziguinchor, à Foundiougne et au port minéralier de Bargny. Il s’y ajoute des unités de patrouilles fluviales à Rosso, Bakel, Dyabougou, Karang, Podor, Matam, Dagana, Gouloumbou. Des brigades de surveillance frontalières sont maintenant créées à Moussala, keur Ayib, Kalifourou, Diama et Bakel.
Il faut noter aussi que par décret n° 2017-476, le commissariat spécial de l’Aéroport international Blaise Diagne a été créé.
La DPAF a en vue un programme de construction de 22 postes frontaliers et de renforcement des équipements, avec un projet de sécurité de dix millions d’euros à plusieurs volets, financé par le fond européen de développement. Ce projet prévoit un renforcement de la gestion des frontières, une modernisation de la collecte et du partage des données et la promotion de l’interconnexion des services en charge de la surveillance du territoire.
Ainsi avec la poursuite de l’appui constant des pouvoirs publics, le maillage total du territoire sera une réalité sous peu.
- La Direction de la Police judiciaire (DPJ)
La Division des Investigations criminelles (DIC), toujours en suractivité, a reçu et traité courant 2017, 2912 dossiers,
Plusieurs affaires ont été traitées par la DIC et ont abouti à des procédures pour divers délits dont, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, appartenance à un réseau de recrutement de combattants djihadistes et trafic de drogue. 185 personnes ont été déférées au parquet et 75kg de cocaïne ont été saisis.
La DPJ a procédé à plusieurs interpellations et déféré au parquet, des contrevenants généralement pour atteinte aux biens ou délits liés au terrorisme.
Infractions traitées par la DIC
Dans le cadre de l ‘application de la décision N02178(2014) du conseil de sécurité des Nations-Unies concernant les Etats affectés par le phénomène des combattants terroristes étrangers, la DIC a procédé à l’interpellation de suspects entrés au Sénégal.
Par ailleurs, plusieurs dossiers connus difficiles ont été élucidés pour éclairer la justice.
Il ressort de ces graphiques, une baisse notable des arrestations et interpellations de la DPJ, si on compare les années 2015, 2016 et 2017.
- La Direction de l’Office Central pour la répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (DOCRTIS)
La DOCRTIS est la branche de la Police nationale spécialisée dans la lutte contre le trafic illicite des stupéfiants. A ce titre, elle est chargée de réprimer toutes les infractions à la loi 97-18 du 1er décembre 1997 portant Code des drogues.
Dans le cadre de l’exercice de sa mission en 2017, La DOCRTIS a procédé à 207 interpellations dont une impliquant un mineur et six impliquant des femmes. Il a opéré des saisies de cannabis portant sur un total de 1939 kg et 514 plants de chanvre indien.
A la lecture des statistiques, en 2016 la production et la transformation du cannabis à usage de consommation ont connu une hausse, mais avec l’action des BRS, une légère baisse du trafic international des drogues à haut risque, (cocaïnes, héroïne, amphétamine, métamphétamine) a été notée.
Le dispositif du maillage du territoire qui vise la dissuasion et la répression commence à faire ses effets notamment dans les zones frontalières du nord et du Sud. Il faut noter de plus en plus l’utilisation des mineurs et des femmes dans le trafic de cannabis.
- La Direction du Groupement mobile d’Intervention (GMI)
Son rôle premier est le maintien et le rétablissement de l’ordre public, la sécurisation des grands évènements et des endroits stratégiques à risque. Il intervient aussi dans le jalonnement des parcours présidentiels. En 2017, le GMI a mené 12 557 opérations qui ont mobilisé 94 534 agents.
Le GMI a créé des groupes opérationnels à Saint-Louis, Kaolack et Tambacounda ainsi qu’une compagnie spéciale d’intervention rapide des « primo intervenants » pouvant faire face à une attaque terroriste.
- La Direction de la Surveillance du Territoire (DST)
Travailleuse de l’ombre, cette direction recherche, recueille, analyse et sécurise la transmission des renseignements nécessaires à la bonne information du Gouvernement et des autorités publiques dans les domaines politique, économique, social et universitaire. Elle participe à la recherche et à la constatation de tous les faits susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat, notamment le terrorisme, la subversion, etc. Elle instruit les dossiers de demande de reconnaissance d’association, de syndicat et de parti politique, entres autres prérogatives.
Sa division Armes et Munitions a traité 1515 dossiers et délivré 266 permis de port ou de détention d’arme.
Sa division administrative et technique a traité 20 agréments d’embauche dans des casinos.
Sa division du contre-espionnage a diligenté 133 enquêtes de demande d’éligibilité au statut de réfugié, 3164 dossiers de demande de visas d’entrée au Sénégal et 1432 demandes de prorogation de visa court séjour. Le redoutable travail qu’ils font à l’ombre est important pour la stabilité et la sécurité du pays.
La DST assure la coordination de la Cellule mixte de Renseignement (CMR) qui est une plateforme d’échange d’information regroupant la DST, la DPAF, la DRN, la CLAT, la chaîne de renseignement des Forces armées et de la Gendarmerie.
- La Direction du Budget et des Matériels (DBM)
Elle est chargée de l’élaboration du projet de budget, des études prospectives sur les besoins en matériels et équipements des forces de Police, de l’habillement des personnels de Police, ainsi que de l’exécution des crédits budgétaires alloués aux services centraux de la Direction générale de la Police nationale. Elle assure le suivi des constructions et réhabilitations des infrastructures.
Cette année, la Direction du Budget et des Matériels a effectué plusieurs réalisations dont on peut citer :
- l’amélioration du port de la tenue par la dotation d’uniformes aux membres des Forces de Police ;
- l’amélioration de la protection individuelle des agents des unités opérationnelles par la mise à leur disposition de tenues spéciales ;
- l’acquisition de moyens anti-émeute et de matériels de maintien de l’ordre ;
- la poursuite de l’équipement des services en mobiliers, en matériels de bureau et en matériels informatiques ;
- le renforcement des équipements à l’Ecole nationale de Police et de la Formation permanente ;
- la mise en service du laboratoire de langue à l’Ecole nationale de Police et de la Formation permanente ;
- l’amélioration de la mobilité par l’acquisition depuis 2012 de quatre cent quinze (415) véhicules et la dotation aux services de la Direction de la Sécurité publique et du Groupement mobile d’Intervention de véhicules d’intervention et de transport de troupe hors garnison.
Dans le cadre du renforcement du maillage sécuritaire, il est prévu prioritairement la construction de 15 commissariats de Police à Dakar et dans les régions. Il s’agit de Rufisque et Parcelles assainies qui se retrouveront avec deux commissariats chacun, Hann mariste, Thiaroye, Keur Massar, Zac Mbao, Yeumbeul, Diamaguène Sicap Mbao et Guédiawaye. A l’intérieur du pays, des commissariats seront érigés incessamment à Bignona, Nioro du Rip, Koungheul, Kanel et Vélingara. Il en est de même pour la mise en place d’un système de vidéo surveillance qui couvre toute la capitale sénégalaise.
Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur a procédé en 2017 à une commande de 123 véhicules, en prenant en compte les besoins de la Police qui sera dotée de cent neuf 109 véhicules tactiques d’intervention.
Avec l’appui des pouvoirs publics, le parc automobile a augmenté au rythme de l’évolution des besoins en mobilité pour lutter efficacement contre l’insécurité et le terrorisme.
Mobilité : Développement du parc automobile de la DGPN
Il s’y ajoute l’acquisition de deux ambulances médicalisées depuis 2014, 2 camions dépanneurs et 2 bus de transport (VIP) en 2017.
- La Direction de l’Ecole nationale de Police et de la Formation permanente (DEPFP)
Elle assure, la formation initiale des personnels de police. Au titre de la 44ème promotion, elle a accueilli cette année 191O élèves dont 51 élèves commissaires, 21 élèves officiers, 301 élèves sous-officiers de police et 1537 élèves agents de police. Les élèves de la 43ème promotion, au nombre de 892 ont bouclé leur formation le 11 juillet 2017.
Les pouvoirs publics accentuent le recrutement pour combler le déficit que la Police traine depuis 1987.
L’école organise des séminaires et formation de courte durée :
- Du 20 février au 3 mars, séminaire de formation préalable au déploiement dans les opérations de maintien de la paix par le KAIPTC ;
- Du 8 au 12 mai 2017, formation aux techniques d’enquêtes judiciaires de mineurs victimes ou auteurs, organisée par l’Ambassade de France.
- Du 21 au 23 Août 2017, atelier de formation sur la protection des données dans le cadre du projet GLACY, organisé par INTERPOL.
Parallèlement à ces formations, la DGPN a initié un séminaire de formation des agents de la DST et de la DPAF, axé sur la mise à niveau en matière de terrorisme, renseignement et rédaction administrative.
- La Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage (DPETV)
Elle est chargée de la gestion du séjour des étrangers au Sénégal et de l’établissement de documents de voyages ordinaires et spéciaux.
La Division de la Police des Etrangers a enregistré et traité 4179 dossiers.
138 423 passeports ont été produits et délivrés à leurs propriétaires et 3990 autres confectionnés à l’aérogare de Dakar pour le pèlerinage à la Mecque.
111 033 passeports ont été délivrés dans le territoire national.
Passeports délivrés dans les centres de dépôt à l’intérieur du pays
La direction a délivré 457 sauf-conduits et envoyé des missions d’assistance consulaires dans les pays ne disposant pas de centre de production de passeports.
Ainsi, 23 290 passeports ont été confectionnés au profit des Sénégalais résidant dans les pays disposant de centres extérieurs.
Passeports délivrés par les centres extérieurs
2513 passeports ont été établis par les missions consulaires, au profit des compatriotes séjournant dans neuf (09) pays ne disposant pas de centre de production de documents de voyage.
- La Direction des Personnels (DP)
Elle coordonne le recrutement des fonctionnaires de Police et le déploiement de celle-ci dans les différentes missions des Nations-unies et de l’union africaine. Au total, 22IPO (éléments individuels) et de contingents de FPU (unité de police) de 140 éléments chacune sont actuellement déployés au Mali et en Centrafrique.
La direction assure la gestion des carrières des membres de la Police nationale (missions, stages, affectations, avancements, titularisations et autres dossiers de retraite) des fonctionnaires de Police.
Depuis 2010, le recrutement progresse chaque année et en 2018, 1400 policiers seront recrutés.
La direction a commencé l’établissement de nouvelles cartes professionnelles biométriques pour le personnel de police.
- Le Bureau des Relations publiques (BRP)
Le BRP sert d’interface entre la Police et la population. Il a développé une stratégie de communication qui a permis d’informer les populations et de vulgariser certaines réalisations de la Police nationale.
Le BRP, à travers son site web www.policenationale.gouv.sn et son adresse électronique brppolice@interieur.gouv.sn, développe un système d’échanges directs entre la Police et les populations.
Le bureau anime aussi une émission radiophonique d’information du public à la chaine nationale (95.7).
Il communique chaque fois que de besoin, pour éclairer les Sénégalais sur les missions de leur Police.
Le BRP a procédé à une distribution de Ndogou, bien appréciée par les populations, pendant le Ramadan. Cette initiative a montré un autre visage de la Police, une Police-nation qui assiste, aide et protège les citoyens.
- Le Service social de la Police
Il assiste les familles policières et les accompagne en cas de difficultés. Ainsi, il a assisté 10 familles qui ont subi des pertes de membres de la Police. Il assure le suivi et l’assistance aux veuves avec des achats à leurs profits, de produits alimentaires de première nécessité.
Par ailleurs, les orphelins de la Police nationale sont considérés comme pupilles de la Nation et 29 d’entre eux sont totalement pris en charge par l’office des pupilles de la Nation. Le service social visite les malades à domicile et apporte une assistance aux membres de la Police incarcérés dans les prisons, entre autres activités sociale.
- La Brigade prévôtale
La DGPN dispose d’une brigade de contrôle interne qui veille sur les comportements des membres de la Police en uniforme sur la voie publique. La brigade contrôle aussi le bon usage des moyens roulants.
Elle peut disposer d’une mission d’enquête et de contrôle ordonnée par le Directeur général concernant tout agent de la Police nationale.
En 2017, l’équipe de contrôle a mené diverses activités dont on peut citer :
- actions de sensibilisation sur le comportement des effectifs déployés sur la voie publique ;
- contrôle sur le port règlementaire de l’uniforme sur la voie publique ;
- interpellation sur la voie publique des membres de la Police nationale qui ont été rappelés à l’ordre pour certains manquements (attitude incorrecte, indélicatesse ou non-conformité de l’uniforme)
- contrôle inopiné des membres de la Police en opération ou en faction au niveau des points sensibles.
Elle procède également à l’indispensable vérification de l’état d’entretien du matériel roulant.